French: Ce qu’un geste amical peut faire

Hello,
as Carlos seems to be still interested, I propose this text made of simple words. Sounds like a true story… Alas, a bit
lengthy…





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6 comments Add yours
  1. This is so cool. Thanks for posting! I'll transcribe later, but I was scratching my head with one word of the sixth line: Tout en marchant, j'ai vu une bande de ???? courir vers Maurice. There are not that many words in French with vaill– and none of them made sense until I thought that this is not vaill-, but voy-, and voilà voyou (in this case voyous because it's plural). I would have written it v-a-oo hook (like writing envoyé), as it is much simpler and it conveys the pronunciation (I would have also added the underscore under the a, as it is written in French Simplified and DJS, to make it even more clear). The circle does not need to be broken.

  2. As promised, voici la transcription:

    Ce qu'un geste amical peut faire

    Un jour, alors que j'étais en première année du secondaire, j'ai vu un gars de ma classe marcher pour retourner chez lui après l'école. Il s'appelait Maurice. Il semblait transporter tous, mais vraiment tous ses livres. Je me suis dit — « Qui peut bien ramener tous ses livres chez lui, un vendredi ? Il doit être idiot ! » J'avais un week-end très chargé avec mes amis. Donc, je haussai les épaules et continuai mon chemin. Tout en marchant, j'ai vu une bande de voyous courir vers Maurice. Ils l'ont rejoint, lui ont fait tomber tous ses livres. Ils lui ont fait perdre l'équilibre et il est tombé dans la boue, perdant ses lunettes. Ces dernières sont tombées à 3 mètres de lui. Maurice s'est relevé tranquillement et j'ai pu voir la terrible tristesse dans ses yeux. J'ai senti mon cœur se serrer et j'avais un nœud dans la gorge.

    J'ai donc couru le rejoindre. Il cherchait ses lunettes et j'ai vu une larme couler sur sa joue. J'ai ramassé ses lunettes et lui ai dit — « Ces gars-là sont vraiment des cons de la pire espèce. Ils devraient être punis pour ce qu'ils ont fait. »

    Il m'a regardé et m'a dit — « Ah, merci ! » Il avait un large sourire sur les lèvres. C'était un de ces sourires qui vous montrent de la gratitude sincère.

    Je l'ai aidé à ramasser ses livres et je lui ai demandé où il habitait. Je me suis rendu compte qu'on habitait sur la même rue. Alors, je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu avant — « C'est parce qu'avant j'allais dans une école privée. »

    Auparavant, je n'aurais jamais accepté de me compromettre avec quelqu'un qui fréquente l'école privée. Nous avons discuté sur tout le chemin du retour à la maison et j'ai transporté quelques uns de ses livres. Je me suis rendu compte qu'il était vraiment gentil. Je l'ai invité à venir jouer au foot avec mes amis le lendemain et il a accepté.

    Nous avons donc passé tout le week-end ensemble. Plus j'apprenais à le connaître, plus je l'appréciais et mes amis aussi apprirent à l'aimer. Le lundi matin, sur le chemin de l'école, j'ai aperçu Maurice, encore une fois avec tous ses livres en main. Je l'ai rejoint et lui ai demandé — « Waw, tu vas te faire des super muscles à transporter tous tes livres comme ça chaque jour ! » Il m'a sourit et m'a donné la moitié de ses livres. Maurice et moi sommes devenu les meilleurs amis du monde.

    Quelques annés plus tard, nous avions terminé le secondaire et on planifiait nos études universitaires. Maurice, le plus fort de la classe, se dirigeait pour des études de médecine et moi, pour du sport-étude en football. Il était un de ceux qui s'étaient trouvés et affirmés pendant le secondaire. Il avait pris sa place et paraissait très bien. Il avait pris sa place et paraissait très bien. Il avait maintenant plus de rendez-vous que moi avec les filles. Elles l'aimaient et j'étais un peu jaloux.

    Avant de se quitter, nous nous sommes tous retrouvés, élèves, enseignants et parents. Il avait préparé un petit discours, mais il était très nerveux. Je lui ai donné une tape d'encouragement dans le dos et lui ai dit — « Hé, le grand, tu vas être parfait! » Il m'a regardé et m'a lancé un de ces regards (vraiment sincère) et m'a dit : « Merci! » Il a commencé son discours, s'est arrêté pour éclaircir sa voix puis a lancé : « C'est un moment qui se prête bien pour remercier ceux qui vous ont aidé à passer au travers des moments difficiles — parents, professeurs, etc. … et plus particulièrement les amis. Je suis ici pour vous dire qu'être l'ami de quelqu'un, c'est lui donner le plus beau des cadeaux. Je vais vous raconter une histoire à ce sujet. » J'ai regardé Maurice avec stupéfaction lorsqu'il raconta la première journée où on s'était connu. Il avait planifié de se suicider ce week-end-là. Il raconta qu'il avait vidé son casier pour éviter à sa mère d'avoir à le faire. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a souri — « Merci de m'avoir sauvé ! Mon ami m'a protégé et empêché de faire une énorme bêtise ! »

    Tout le monde est resté bouche bée lorsque Maurice, le gars le plus beau et le plus populaire de l'école, a raconté ses souvenirs les plus tristes. J'ai aperçu ses parents en train de me regarder avec ce même sourire de gratitude que Maurice avait. C'est à ce moment que j'ai réalisé toute la tristesse qu'il avait ce jour où l'on s'était rencontrés. Ce n'était pas seulement à cause des jeunes voyous.

    Ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos actions. Avec un petit geste, vous pouvez changer l'existence de quelqu'un, pour le meilleur ou pour le pire. Les amis sont des anges qui nous remettent sur nos pieds lorsque nos ailes ont de la peine à se souvenir comment voler. 

    Great story! Two little things:

    1. gorge doesn't need the r.

    2. There is no o-hook in compromettre because it's formed by the combination of the prefixes com- and pro-.

  3. Thank you for your transcript, Carlos. French speakers will be able to read the story if they want.

    As I read it, I realize I forgot a word. It’s : … pour remercier tous ceux qui vous ont aidé…

    I will make the required changes when I post another text…

    smiley

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